Bli bli bli
jeudi 13 juin 2019
mercredi 12 juin 2019
Pour Sara Mortensen, La vie n’est plus aussi belle.
Après 7 ans dans la peau
de Coralie Blain, la charmante Prof de math de « Plus Belle La Vie »,
France 3 décide de remercier l’actrice franco-norvégienne Sara Mortensen pour des raisons…
obscures. Retour sur la carrière de la jeune femme, et les perspectives, et
tentative d’explication.
Qui était Sara Mortensen, avant de
devenir Coralie Blain ?
La jeune actrice est née en 1979, à
Paris. Sa mère est une actrice, professeur de théâtre et metteur en scène et
son père un artiste plasticien. Trilingue, elle est diplômée d’hypokhâgne et
possède une maîtrise de sciences humaines. Très tôt, Sara Mortensen fait ses débuts
d’actrice dans des courts-métrages : Midsummer Night’s Dream en 2001,
Lobotomisé en 2002, et Les souris dansent en 2003. L’année suivante, elle met en
scène son propre court-métrage, Facteur chance, dans lequel elle joue. Une carrière
de grande actrice s’annonce, et se confirme dès 2008, quand elle donne la
réplique à Jean-Paul Belmondo dans le drame Un homme et son chien réalisé par
Francis Huster. Mais c’est surtout à la télévision qu’elle se fait connaître en
apparaissant dans des séries comme Paris enquêtes criminelles et Engrenages en
2007.
« Plus belle la vie », ou la
consécration de Sara Mortensen
C’est en 2012 que le public français
découvre la jeune actrice au grand jour, âgée alors de 33 ans. Dans la série
phare de France 3, Plus Belle la Vie, elle incarne la professeure de maths
Coralie Blain, connue des adolescents pour sa sévérité, à un tel point qu’ils
la surnomment Terminator. Si ce personnage n’est pas très important au départ,
il prend de plus en plus d’ampleur au fil des saisons, et fini par devenir l’un
des personnages principaux de la série. La réussite du feuilleton et salongévité profitent à l’actrice, qui cumule apparitions et rôles principaux
dans des séries et des longs métrages à succès, dont les derniers en date sont la
comédie de Lucien Jean-Baptiste, Il a déjà tes yeux, où elle joue
Kristina, et la saison 2 de la fiction de TF1, Contact, où elle incarne une
capitaine de police.
Une vie après « Plus
belle la vie » ?
L’expulsion, survenue de façon très
précipitée selon l’actrice dans une interview
accordée à Télé-Loisirs, est une décision unilatérale de la production de France3. La raison évoquée ? Son emploi du temps chargé. « La production de
Plus Belle la Vie avait besoin de moi cet été mais, pour des raisons
personnelles et professionnelles, je ne pouvais pas, raconte-t-elle. Jusqu’au
dernier moment, on avait imaginé une intrigue qui justifiait que je sois
absente pendant quatre ou cinq mois, puis que je revienne. Sauf, qu’au dernier
moment, j’ai reçu un coup de fil et on m’a dit : “Tu ne reviendras pas à
Marseille”. Sans le savoir, j’avais tourné ma dernière séquence la veille. »
Le futur de l’actrice ne serait donc
pas menacé. Il faut dire qu’avec le rôle principal qu’elle vient de décrocher
dans Astrid et Raphaëlle, une série policière de France 2, elle aura du pain
sur la planche. Ajouté à cela une carrière qui décolle, des offres de rôles dans
des longs métrages par-ci par là… il est certain que ses fans, déçus de ne plus
la voir dans Plus Belle la Vie, pourront la retrouver très bientôt, sur petit
ou grand écran.
Publié par kmr
mercredi 23 août 2017
قالت: ليَّعَني بُعد الحبيبِ...
ما الحبيب ببعيد، و إنّما في القلب يرتقب،
و إن فصلتنا البحار، فبالهوى الشّطآن تقترب،
قد عِلْت و عال صبري، و علا محيّاي الكرب،
و طال للشمال نظري، حيث الحبيب يغترب،
لعلي المح خيالا، من جماله تشرئبّ إليه الرُّقَب،
لعلي المس في الرّيحِ روحًا، ياسمينا و عنبرا و ما تطيّب به العرب،
فأقنع كذبا فؤادي، و لَعَمْري ما ابرد على الفؤادِ المستعرِ الكذب،
أنْ تلك روح حبيبي، او ذاك خياله المضطرب،
فتعلو بسمةٌ شفتايَ، و من عيني دمعةٌ تنسكب،
و يتوه فكري في ذكراه، هزلٌ و غزلٌ و حبٌّ و عَتَب،
و ارانا في الشّطآن نمرح، و ارانا في الغابات و قد اتاهتنا السُّرَبُ،
و ارانا بين النجوم نلهو، نرافق الصّيّاد، او يحملنا على ظهره الدُّبُ،
فأمسحُ دمعتي بكفِّ يدي، و أهمس لنفسي: "قريبا الوصلُ و القُرْب"
و إن فصلتنا البحار، فبالهوى الشّطآن تقترب،
قد عِلْت و عال صبري، و علا محيّاي الكرب،
و طال للشمال نظري، حيث الحبيب يغترب،
لعلي المح خيالا، من جماله تشرئبّ إليه الرُّقَب،
لعلي المس في الرّيحِ روحًا، ياسمينا و عنبرا و ما تطيّب به العرب،
فأقنع كذبا فؤادي، و لَعَمْري ما ابرد على الفؤادِ المستعرِ الكذب،
أنْ تلك روح حبيبي، او ذاك خياله المضطرب،
فتعلو بسمةٌ شفتايَ، و من عيني دمعةٌ تنسكب،
و يتوه فكري في ذكراه، هزلٌ و غزلٌ و حبٌّ و عَتَب،
و ارانا في الشّطآن نمرح، و ارانا في الغابات و قد اتاهتنا السُّرَبُ،
و ارانا بين النجوم نلهو، نرافق الصّيّاد، او يحملنا على ظهره الدُّبُ،
فأمسحُ دمعتي بكفِّ يدي، و أهمس لنفسي: "قريبا الوصلُ و القُرْب"
Publié par kmr
dimanche 15 novembre 2015
مبروك راح
الرّيڨ شاح،
و الصّوت بحاح،
مالصّياح،
و النواح،
على ولاد بوزيد الملاح،
وين طايحة كالذّبّان الارواح،
وين الفجعة مع كلّ نباح،
وين ورا كل حجرة سفّاح...
و مبروك طلع وجوه الصّباح،
سارح، و ما همّو في إلّي ڨال سُرّاح،
كِسره و زيتون و كعيبة تفّاح،
و الضّحكة رنّانة، و العينين سْماح...
عڨاب عشيّة، و اللّيل عدّو طاح،
بين روايح الكليل و صفير الارياح،
طلعلو بو لحية ذبّاح،
غدرو، و الدّم ساح،
و في غمضة التّصويرة تبلاح...
مبروك راح،
في عمر النوّار راح،
ما شاف في دنيتو نجاح،
ما عاش افراح،
خلّى فينا ليعة، و دمع ما شاح...
Publié par kmr
vendredi 28 septembre 2012
DreamCity 2012
Après plus d’un an de boude, me
voila qui reprend la plume (le clavier) pour noircir un papier (un écran) de
mes réflexions et idées ; ce n’est pas facile de ré-apprendre à respirer quand
on a pris l’habitude de suffoquer…
Mais le jeu vaux bien la chandelle :
j’écris aujourd’hui pour parler d’une manifestation extraordinaire qui m’avaitinspiré déjà en 2007 lors de sa première édition et mes premiers pas en
blogging. Cinq ans et trois éditions plutard, DreamCity n’a rien perdu de sa
vigueur des premiers jours, et moi, je cherche encore à retrouver la mienne…
Mais en errant dans les ruelles
étroites, en se perdant délicieusement dans ce musée vivant qu'est, et que sera
pour toujours, j'espère, la vieille, mystérieuse, souriante, fougueuse,
farceuse Médina de Tunis, en savourant un spectacle sonore entre une pièce de
théâtre et une exposition d’illustrations, on ne peut fuir le sentiment de
vouloir écrire un papier dessus.
Me voila donc qui vous écris mon après
midi entre les œuvres du DreamCity 2012.
Je dis bien « écrire »,
parce que l’on ne peut « décrire » ce que l’on vit. Parce que l’on ne
peut décrire le sentiment qui nous envahit et qui nous donne envie de bouger,
de danser comme un petit fou sur la musique Stambali urbaine au mausolée Sidi
Ali Lasmar, on ne peut que le raconter, comme on ne peut que raconter cette
sérénité qui nous prend en s’appropriant un petit carré de ciel sur la terrasse
du Souk Chaouachia. On ne peut que narrer la visite guidée, casque audio aux
oreilles, des ruelles et impasses de la médina, sur la « route de la soie »
tunisoise entre « Fondok El Hennah » et la « place du Château »…
Un voyage sensoriel et émotionnel
qui vous emporte jusqu’au bout de vous-même, et puis vous ramène rudement au
quotidien avec un son familier, une image qu’on reconnait, ou encore une
situation déjà vécu : « Khira et Rochdy » redonne vie à l’ancienne
bibliothèque nationale avec de la dance folklorique et de la dance contemporaine,
ainsi que toutes les variantes qui se trouvent entre les deux. « Rym Abid »,
elle, vous ramène aux bancs scolaires, avec tous les souvenirs que ça implique
(bons ou mauvais) en imaginant pour vous une meilleure salle de classe. Alors
que « Souad Ben Slimane » vous provoque, vous enchante, vous écœure en vous charmant avec bassesse du haut de sa
vitrine : « regarde moi, je suis bonne, et j’ai la solution à tous
tes problèmes… mais ne me juge pas, j’ai choisis ma vie parce que j’avais un
excédent d’amour, que je partagerais bien avec toi » songe-t-elle.
Réflexif, songeur et même
perturbé, vous vous laissez guider dans un labyrinthe de murs maladroits, de
tournants dissimulés et de culs-de-sacs blagueurs. De temps à autre une flèche
colorée de la même couleur que votre bracelet vous invite à pénétrer une
demeure ou un immeuble dont vous n’auriez jamais osé frôlé le seuil, si ce n’était
pour DreamCity : Alors que « Nacer Khemir » vous ouvre sa propre
demeure, datant de plus d’un siècle et soigneusement restaurée, pour vous
raconter le conteur, le performer, le sculpter. « Dar Ezzmerli », Palais
Beylical d’un Général, transformé en église pour un temps, et finissant par
devenir un centre culturel méconnu, offre ses recoins les plus reculés, entre
toit de bois peint à la main et murs couverts de faïences traditionnelles, à l’ombre
rebelle de « Marion Frini » pour un moment de pur bonheur et d’apogée
de création artistique. Quant à « Refka Tayeb Payssan », elle choisie
de s’installer à même le marbre centenaire de « Dar Lassram » pour
vous conter la légende d’Ibrahim Santos, avec un dialecte tunisien truffé de
dictons traditionnels puisés au fin fond de notre folklore, le décor de
portiques cloutés et de toit et d’arcades richement stuqués (platre sculpté) n’y
rajoutent que charme et volupté.
Vous sortez, rêveur, épanoui, la
tête dans les nuages… et puis le chant de la prière te ramène au monde des
mortels : c’est déjà le Moghreb (coucher du soleil). Le temps coule si
vite dans ses ruelles… il est temps de rentrer, c’est regrettable. Mais cela n’empêche,
vous surprenez un léger sourire au coins de vous lèvres, un sourire qui vous murmure
« cela valait vraiment le détour », et vous lui répondez : « d’autres
rêves nous attendent demain, ce n’est qu’un au revoir, Médina »
Publié par kmr
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